C’est devant le conseil national de son parti que le secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), Mohand Laenser est revenu sur le bilan du parti au gouvernement. Un bilan moyen selon le leader haraki qui a déclaré, ce dimanche 9 février, devant les membres de son parti, qu’il y avait effectivement des divergences au sein de la majorité. « Mais nous n’en sommes pas arrivés au point de les rendre public » rassure-t-il. Pour continuer : « Cela dit, si le gouvernement venait à prendre des décisions impopulaires qui toucheraient le niveau de vie des différentes classes sociales, alors là nous serons obligés de sortir du gouvernement. »

Dans une intervention devant son conseil national, l’actuel ministre de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire national, a tenu également à adresser différents messages à l’opposition. Rappelant que les défis qui attendent le pays devraient pousser les partis à dépasser leurs différents et les règlements de compte. Concernant les différentes critiques émises à l’encontre du MP, dans le cadre de l’affaire du « chocolat » impliquant le ministre Abdeladim El Guerrouj, Mohand Laenser a tenu à éclaircir la position du parti. Ce dernier ne défend pas « les personnes qui dilapident l’argent public et n’a de leçons à recevoir de quiconque« .

Pour cela, le secrétaire général du Mouvement Populaire a tenu à revenir sur l’histoire de son parti. Rappelant qu’il fut un temps où des personnes venaient à être emprisonnées à cause du simple fait de posséder une carte du parti. Faisant référence à Istiqlal, que le leader haraki a qualifié de « parti dominant », Mohand Leanser a affirmé également que son parti dispose encore de rapports concernant la période entre 1957 et 1960, où différentes exactions auraient été commises par le parti d’Allal Fassi . Une période qu’on retrouve dans les mémoires de Mahjoudbi Aherdane, où celui-ci rapporte quelques anecdotes concernant les leaders du parti de l’Istiqlal mais aussi de l’USFP.