Les producteurs ont dû, une fois encore, arrêter un bon nombre de leurs projets. Cet arrêt s’explique par le non versement des liquidités par 2M et la SNRT.
Le bras de fer entre la société nationale de radiodiffusion et télévision (SNRT) et les producteurs audiovisuels n’est pas encore arrivé à terme. Ces derniers ont interrompu leurs productions car les chaines publiques ne leur ont pas encore remis l’argent nécessaire pour démarrer leurs premiers projets de l’année 2014.
De nombreux producteurs pensaient que les chaînes publiques disposaient d’un budget réservé pour les nouvelles émissions, séries et téléfilms. Seulement voila, les chaines publiques ne leur ont pas accordé la première tranche du budget afin que les producteurs télé puissent entamer le tournage des différents programmes.
« Cette situation est insupportable et a déjà causé la faillite de plusieurs sociétés de productions », s’insurge Mouad Ghandi, représentant des maisons de production. Il précise par ailleurs que même « les producteurs ayant bénéficié des appels d’offre de décembre, n’ont pas pu travailler dans la mesure où ils attendent l’acompte de 20% comme il est stipulé dans les nouveaux cahiers des charges ». Pire, Mouad Ghandi explique que « les producteurs n’ont pas encore été payés pour les projets livrés aux chaînes publiques au mois de juin de 2013 ».
Face à la gronde des producteurs, Fayçal Laâraichi, PDG de la SNRT, explique que « l’entreprise est en crise financière depuis 2012 et la subvention de 800 millions de dirhams pour 2013 accordée par l’Etat n’a comblé que 40% des arriérés de la chaîne ». Et d’ajouter que le groupe (SNRT) attend encore 60 millions de dirhams des ministères des finances et de la communication afin de pouvoir financer le reste des projets.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer