Depuis le 16 mars, les internautes de cinq grandes villes de Chine (parmi lesquelles Pékin et Shanghaï) sont obligés de décliner leur vraie identité sur le Web. Aujourd’hui, c’est tout le peuple chinois qui se voit dans l’obligation de fournir son identité et son numéro de téléphone pour pouvoir accéder aux “weibo”, sites de microblogging locaux. En gros, il ne sera plus possible pour les Chinois de s’inscrire sous pseudonyme. Au pays de la “grande muraille informatique”, mettre fin à l’anonymat permet au gouvernement de contrôler et de censurer toute forme de soulèvement prenant racine sur le Web. Pour l’artiste dissident Ai Weiwei, cette mesure, à savoir “bloquer Internet, qui restreindra l’échange de l’information, est un crime contre l’humanité”. Si Twitter est interdit en Chine, ses utilisateurs chinois réussissent à s’y connecter de manière détournée.
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