Sidi Ifni s’embrase à nouveau, quatre ans après les émeutes qui avaient secoué la cité portuaire du sud. Mardi 2 octobre, une centaine de personnes ont attaqué l’arrondissement de police pour libérer deux jeunes personnes interpellées. Dépassée, la police a eu recours aux balles caoutchoutées et au gaz lacrymogène pour disperser la foule. Le même scénario s’est répété à Tanger, où les habitants du quartier Bani Makada, encadrés par des militants du M20 et des diplômés chômeurs, ont opposé une résistance violente aux forces de l’ordre venues déloger une famille habitant le quartier.
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