Contrairement à leur position des premiers jours, les leaders de l’USFP ont rompu le silence au sujet de l’affaire Khalid Alioua, incarcéré depuis le 28 juin. Son ancien collègue au gouvernement, Mohamed Achâari, a signé cette semaine une chronique en Une d’Al Ittihad Al Ichtiraki. L’ex-ministre de la Culture dit tout le bien qu’il pense de l’ancien patron du CIH. Et met en garde contre le caractère “sélectif” de certaines poursuites judiciaires. Il va jusqu’à écrire que toutes les prisons du Maroc ne suffiraient pas à contenir ceux qui mènent un train de vie royal aux frais de l’Etat… Son “cri” a trouvé écho auprès de Ahmed Zaïdi, président du groupe parlementaire de l’USFP, qui a, à son tour, évoqué le même caractère “sélectif” de ce genre de procès. Enfin, dans son édition du 10 juillet, Al Ittihad remet une couche, en Une également, dans un article où l’un des avocats de Alioua menace un quotidien de la place de poursuites pour diffusion d’“informations dénuées de toute vérité” sur l’entourage de l’ex-patron du CIH. A son procès, Khalid Alioua sera défendu par une pléiade d’avocats, dont Driss Lachgar, autre ancien ministre et actuel dirigeant socialiste.
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