En raison de la persistance de la crise boursière, le gouvernement devrait reconduire les avantages fiscaux octroyés aux sociétés qui rejoignent la cote.
La baisse continue des indices de la place, couplée au faible niveau des volumes de transactions, inquiète à plus d’un titre. La rencontre organisée récemment par la société gestionnaire de la Bourse de Casablanca, en coordination avec le Moroccan Financial Board, a permis au moins de sortir des sentiers battus et de mesurer l’urgence des réformes. La sortie du ministre des Finances, Nizar Baraka, laisse ainsi penser que le marché des capitaux est l’un des dossiers chauds du gouvernement Benkirane. Une commission technique a d’ailleurs été créée au niveau de la Chambre des représentants pour accélérer le processus d’adoption d’une dizaine de textes de lois qui traînent depuis plusieurs mois (marché à terme, titrisation, appel public à l’épargne, autorité du marché des capitaux, etc.). L’occasion également de relancer la machine des nouvelles introductions, en panne depuis l’OPV d’Afric Industries il y a six mois. Le gouvernement, a annoncé Nizar Baraka, continuera à privilégier l’ouverture du capital des entreprises publiques par le biais du marché boursier. Mieux encore, la carotte fiscale offerte aux nouvelles recrues de la cote sera reconduite dans la prochaine Loi de Finances. Cette mesure incitative prend la forme d’une réduction de 50% de l’IS en faveur des entreprises qui placent au moins 20% du capital à la Bourse de Casablanca par voie d’augmentation de capital.
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