C’est parti pour le dialogue national sur la réforme de la justice. Une première conférence, dédiée à la carte judiciaire marocaine, était organisée lundi 11 juin à Rabat. L’occasion pour les participants de faire un diagnostic de l’organisation judiciaire du royaume. Premier constat : le Maroc enregistre une inflation de juridictions. En tout, le pays dispose de 70 tribunaux de première instance alors qu’une trentaine auraient été largement suffisants, selon le secrétaire général du ministère de la Justice. Autre fléau détecté par les membres de la Haute instance pour la réforme de la justice : l’allongement de la liste des affaires en souffrance. En 2011, les tribunaux de première instance ont par exemple laissé traîner 600 000 dossiers, restés sans jugement. A qui la faute ? “Au manque flagrant de magistrats et à leur mauvaise répartition”, répond ce cadre du ministère. Les conférences thématiques et régionales sur la réforme de la justice se poursuivront jusqu’en février 2013.
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