Les ministres du PJD sont récemment allés à la rencontre des secrétaires régionaux du parti. Objectif : resserrer les rangs de la formation politique et rassurer les bases quant aux “choix” du premier gouvernement islamiste du royaume. Une réunion interne, interdite à la presse, qui a été marquée par une certaine liberté de parole de la part des ministres présents. Saâd-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères, a ainsi affirmé “que les Nations Unies et les Etats-Unis sont mécontents de la manière dont le Maroc a retiré sa confiance à Christopher Ross”. De son côté, Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du Transport, a ardemment défendu le projet du TGV, qu’il a érigé au rang de priorité nationale, appelant les militants à se préparer à de rudes batailles. “Nous en sommes à peine au début. Nous ressemblons à des joueurs qui s’échauffent sur un terrain inconnu et qui ne sont pas encore sûrs de l’impartialité de l’arbitre”, a notamment affirmé le responsable islamiste. Même son de cloche chez Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication. “Il y a un discours qui tend à déformer les réalisations du gouvernement ou à les faire oublier rapidement”, se désolait le porte-parole du gouvernement.
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