Afin de dénoncer les transgressions des droits de l’homme au Maroc, le collectif Mamfakinch appelle à une amnistie politique générale. Interprétations abusives du Code de la presse et de la législation relative au viol, violences policières, arrestations arbitraires, partialité de la nouvelle Constitution, non respect des recommandations de l’IER et condamnations absurdes sont dénoncés dans la campagne “Free Koulchi”, qui donne en exemple les cas de Mouad Belghouat ou encore Rachid Niny. Mamfakinch appelle “le gouvernement Benkirane et la Chambre des représentants à rompre avec l’immobilisme et à présenter, débattre et adopter un projet de loi d’amnistie de tous ceux qui ont été condamnés pour des motifs politiques”, et ce depuis 1956. En plus de s’étendre sur les réseaux sociaux, la campagne compte bien investir les faxs poussiéreux des ministères.
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