Pour la première fois depuis un demi-siècle, des élections législatives “multipartites” ont eu lieu le 7 mai en Syrie. Sept des neuf partis créés récemment ont présenté des candidats grâce à la nouvelle Constitution adoptée par référendum en février, qui a supprimé l’article accordant au parti Baas, au pouvoir depuis 1963, le rôle dirigeant dans la société. A travers le pays, 7195 candidats étaient en lice pour les 250 sièges de députés, alors que le parlement ne siège plus depuis un an en raison du soulèvement. Dans la journée, la télévision officielle a montré des électeurs déposant leur bulletin dans plusieurs régions du pays, au moment où des militants évoquaient un boycott dans les zones rebelles. Le scrutin a été dénoncé par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, pour qui “le processus démocratique ne pourra pas réussir tant que la violence continuera”. L’opposition, qui réclame le départ pur et simple du président Assad, a dénoncé des tentatives du régime d’acquérir une légitimité à travers ce scrutin qualifié d’“absurde”.
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