Le constat est alarmant. 34 000 mariages de filles mineures ont été actés par les différents tribunaux du royaume en 2011, contre 33 000 en 2009 et 30 000 en 2008. Une progression qui inquiète les associations féminines et celles de défense des droits des enfants, qui réclament l’abrogation de l’article 20 du Code de la famille, ce qui permet aux juges d’autoriser exceptionnellement le mariage de filles mineures, malgré l’interdiction formelle contenue dans la Moudawana réformée en octobre 2004.
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