Cette fois sera-t-elle la bonne ? Le roi Mohammed VI a récemment nommé les membres de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la Justice. Une réforme que le roi veut “profonde et globale” et qui devrait passer par l’adoption d’une charte nationale qui fixe les objectifs et les moyens que nécessite la refonte du système judiciaire marocain. En tout, quarante membres ont été nommés au sein de cette instance. Il y a d’abord les représentants d’institutions constitutionnelles comme la Cour des comptes, le CNDH, le Conseil de la concurrence ou encore le Conseil économique et social. Il y a ensuite les magistrats et les hauts cadres du ministère de la Justice, en plus de militants associatifs et d’avocats, comme les bâtonniers Abderrahim Jamai et Mohamed Chahbi. Le monde des affaires n’est pas en reste puisque Meriem Bensalah, future présidente de la CGEM, figure également parmi les membres. Premier défi posé aux membres de cette instance : la pétition signée par plusieurs magistrats réclamant l’indépendance du Parquet, aujourd’hui présidé par le ministre de la Justice.
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