Coup de théâtre au parlement, ce lundi 30 avril. La députée du RNI, Fatima Chahou, alias Raïssa Tabaâmrant, interpelle le ministre de l’Education nationale sur la question de la généralisation de l’enseignement de l’amazigh à l’école. Sauf qu’en posant sa question, la députée a choisi de parler exclusivement en berbère. Une intervention de plusieurs minutes, retransmise en direct à la télévision. Une première ! Mais l’initiative de la diva amazighe a divisé l’hémicycle. Applaudie par le PAM et l’USFP, elle semblait poser problème aux représentants de l’Istiqlal et du PJD. “J’applaudis l’initiative mais je n’ai pas compris la question parce que je ne parle pas cette langue, même si je suis amazigh”, a affirmé Abdelkader El Kihel, député de l’Istiqlal. “C’est la responsabilité du bureau du parlement. Il devra en urgence prévoir un mécanisme de traduction instantanée”, a répondu Hassan Tarik de l’USFP. Résultat des courses : une promesse ferme de Lahbib Choubani, ministre en charge des Relations avec le parlement, d’étudier sérieusement la question et de proposer des solutions au plus vite.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer