La diplomatie marocaine est sur le qui-vive. A quelques semaines du vote d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité concernant le Sahara, le royaume veut à tout prix éviter une mauvaise surprise. Cette semaine, un paragraphe contenu dans le rapport du SG onusien a en effet alerté les diplomates marocains. Ban Ki Moon y affirme en substance que “la Minurso n’est pas dans la capacité d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance et de maintien de la paix et d’observation”. La mission onusienne, poursuit le SG de l’ONU, “ne dispose pas de toute l’autorité pour contrecarrer l’effritement de son rôle”. Serait-ce un prélude à l’élargissement des prérogatives de la Minurso vers des missions politiques et de protection des droits de l’homme ? Inacceptable, répond le Maroc, qui y voit une atteinte à sa souveraineté. Le royaume, qui siège depuis janvier 2012 au Conseil de sécurité, a même déjà entamé une campagne de sensibilisation auprès des membres permanents du Conseil. Si le soutien américain et français semble acquis, celui de la Russie reste à décrocher.
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