La diffusion de la liste des agréments de transport continue de défrayer la chronique, poussant certains bénéficiaires à s’expliquer en public. Gejmoula Bent Abbi, membre du bureau politique du PPS et ex-dirigeante du Polisario, a par exemple déclaré que l’agrément lui a été offert par Hassan II, mais pas en contrepartie de son retour au Maroc. L’ancien boxeur Abdelhak Achik aurait, quant à lui, menacé de mettre fin à ses jours si on lui retirait l’agrément qui constitue, selon ses dires, son unique moyen de subsistance. La question divise jusqu’au sein du gouvernement. Certains ministres, dont Nabil Benabdallah et Charki Draiss, seraient contre l’initiative.