Mardi 7 février, Mohammed VI a présidé le premier Conseil des ministres du gouvernement Benkirane. Au menu, la situation de la campagne agricole et les grandes orientations de la Loi de Finances, mais surtout l’adoption d’un projet de loi organique d’une extrême importance. Fixant la liste des établissements et entreprises publics dont la nomination des dirigeants relève soit du roi soit du gouvernement, ce texte législatif est un indicateur significatif du niveau de partage du pouvoir entre le roi et l’Exécutif. Résultat des courses, Mohammed VI garde la main haute sur la nomination dans les plus grandes institutions, comme la CDG, la SNRT, la RAM, Al Omrane… mais lâche tout de même quelques bribes au Conseil de gouvernement comme le CDVM, le CCM ou encore l’ONMT. Cela dit, rien n’est encore joué, ce projet de loi doit bien évidemment transiter par le parlement.
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