La semaine dernière, le quotidien Al Akhbar jette un pavé dans la mare en annonçant que « des éléments du Bureau de lutte contre les crimes économiques et financiers (qui relève de la BNPJ, Brigade nationale de la police judiciaire, NDLR) se sont rendus dernièrement, sur instruction du procureur général à la Cour d’appel de Rabat, chez la direction générale d’Autoroutes du Maroc« , écrit le site d’information Goud, qui reprend l’information d’Al Akhbar.

Le média précise que cette visite s’expliquerait par une enquête au sujet de marchés « passés par le directeur général  de la société nationale des Autoroutes du Maroc Anouar Benazzouz et son conseiller Noureddine Benali » à des cabinets d’étude « auxquels ils sont liés par des relations d’amitié et d’intérêts ».

Des accusations auxquelles Anouar Benazzouz n’a pas encore réagi. Contacté par Telquel.ma, ADM dément avoir reçu les éléments de la BNPJ à son siège, mais confirme avoir répondu à une demande d’information.

« Début août, la BNPJ nous a adressé une lettre demandant des informations concernant trois commandes, informations que nous avons fournies au cours de la semaine dernière. Nous n’avons reçu aucun enquêteur« , nous affirme une source autorisée.

Une enquête viserait-elle la Société nationale des autoroutes du Maroc ? « À ce stade, on ne peut rien savoir. Des informations nous ont été demandées et nous les avons fournies« , poursuit notre interlocuteur, niant en bloc les accusations publiées dans la presse.