Saisie du cargo de l’OCP : les avocats entendus par la justice le 18 mai

Selon l'avocat du Polisario,  les  acteurs concernés par la livraison de la cargaison devront déposer cinq millions de dollars afin qu'il soit remis à flot.

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Crédit: Yevgeniy B/ Marinetraffic.com
Yevgeniy B/ Marinetraffic.com

Le 18 mai. C’est la date à laquelle a été fixée, l’audience relative à la saisie conservatoire dont a fait l’objet un cargo de l’OCP transportant 50 000 tonnes de phosphates vers la Nouvelle-Zélande depuis Laâyoune. C’est ce qu’a annoncé l’avocat sud-africain du Front Polisario, qui est à l’origine de cette saisie,  Andre Bowley à l’agence de presse Reuters. « Le 18 mai nous chercherons à obtenir une décision de la cour en vertu duquel le cargo sera interdit de quitter sa juridiction jusqu’à ce que la requête de mon client (le Front Polisario, ndlr) qui réclame le retour de la propriété (le phosphate, ndlr) soit entendue » a déclaré l’avocat. Celui-ci a également précisé que si le bateau « veut continuer à naviguer avec du phosphate à bord » l’OCP ainsi que les cinq autres acteurs concernés par la livraison de la cargaison devront «  faire un dépôt après de la banque correspondant à la valeur » de la marchandise transportée. Celle-ci est estimée à cinq millions de dollars américains par le conseil du mouvement séparatiste.

Cette saisie du cargo de l’OCP, a également suscité une réaction officielle du gouvernement marocain. Dans une déclaration à la presse, ce  4 mai à l’issue du Conseil du gouvernement,  le porte-parole du gouvernement a déclaré : « Il y’a eu des tentatives ratées pour miner l’intégralité territoriale du Maroc et elles échoueront encore dans le futur ». Contacté par Telquel.ma,  le conseiller du président d’OCP, Mohamed Soual avait qualifié la saisie conservatoire opérée par la justice sud-africaine  de « procédure tout à fait normale ». Le responsable avait également précisé que l’OCP prépare actuellement les arguments à présenter devant le juge tout en insistant sur le fait que  la filiale OCP Phosboucraâ, qui opère dans la zone de Laâyoune, « agit dans le strict respect du droit international« .

 

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