Réouverture du procès de Gdim Izik le 23 janvier

Le procès des 24 prévenus arrêtés à la suite des événements de Gdim Izik en 2010 reprend ce lundi 23 janvier devant la Cour d'appel de Salé.

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Initialement prévue le 26 décembre, la réouverture du second procès – civil cette fois – des 24 prévenus dans l’affaire des soulèvements populaires de Gdim Izik a eu lieu ce 23 janvier devant la Cour d’appel de Salé, en présence d’un grand nombre d’observateurs internationaux. Un procès à enjeux pour le Maroc, puisqu’il s’agit de montrer que l’ensemble des conditions d’un procès équitable sont réunies pour les accusés.

Les prévenus avaient été condamnés à des peines allant de 20 ans de prison à la perpétuité en 2013 par le Tribunal militaire de Rabat. Des condamnations annulées en juillet 2016 par la Cour de cassation qui a ordonné l’ouverture d’un nouveau procès, devant une juridiction civile, cette fois-ci.

Cette décision de la plus haute juridiction du pays faisait suite à la réforme de la justice militaire en 2015, dont l’une des mesures phares était d’empêcher que des civils soient jugés par des tribunaux militaires en temps de paix. Une décision saluée par la société civile et les observateurs internationaux, présents en force à l’ouverture du procès, le 26 décembre 2016.

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Outre le passage devant une juridiction civile, la principale différence avec le premier procès est la possibilité pour les familles des victimes de se constituer partie civile, ce qui leur était impossible devant une juridiction militaire.

En octobre et novembre 2010, la formation du camp de Gdim Izik aux abords de Laâyoune et surtout son démantèlement par les forces de l’ordre, ont donné lieu à des violences au cours desquelles 11 membres des forces de l’ordre avaient perdu la vie.

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