Mohammed VI appelle le Parlement à "accélerer" l'approbation de l’acte constitutif de l’UA

Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres dédié à l'adoption de la loi relative à l’acte constitutif de l'Union africaine. Il a appelé les deux chambres du Parlement à accélérer sa procédure d'approbation.

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Crédit : MAP

Le roi Mohammed VI a présidé, le 10 janvier au palais royal de Marrakech, un Conseil des ministres consacré à l’adoption de la loi relative à l’acte constitutif de l’Union africaine (UA) signé le 11 juillet 2000 à Lomé et du protocole additionnel, ainsi que le projet de loi portant approbation de la loi précitée, rapporte la MAP.

Cette adoption intervient suite à la demande officielle présentée par le Maroc en septembre dernier pour adhérer à l’Union africaine mais aussi à quelques semaines du 28e sommet de l’Union africaine qui devrait entériner la réintégration du royaume au sein de l’organisation panafricaine.

La loi doit désormais passer par le Parlement  pour approbation.  Or, dans l’attente de la constitution d’une majorité parlementaire et d’un gouvernement par Abdelilah Benkirane, le parlement ne siège pas. Il n’est donc pas en mesure d’accomplir le travail législatif qui débloquerait la situation.  Le souverain a insisté lors de ce Conseil sur « la nécessité d’accélérer celle relative à l’approbation de l’acte constitutif de l’Union africaine, y compris son adoption par les deux Chambres du Parlement« , rapporte la MAP.

Rappelons que la même loi a aussi fait l’objet  d’un  examen lors du Conseil du gouvernement, réuni le 9 janvier à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane.

Le vote pour le retour du Maroc à l’UA se tiendra lors du prochain sommet de l’organisation panafricaine du 30 au 31 janvier dans  la capitale éthiopienne, Addis Abeba. L’adhésion d’un pays à l’UA se passe en deux étapes.Le dépôt de la demande doit être signé par une majorité simple (50%) des membres de l’organisation, une étape que le Maroc a déjà franchie. La deuxième étape est celle de la validation du retour qui doit se voter lors du sommet de l’UA. Pour cette étape le Maroc a besoin des votes des deux tiers des membres de l’organisation.

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