Viré de Benfica, Adel Taarabt poursuit sa descente aux enfers

Taarabt pourrait retrouver Belhanda au Besiktas
Adel Taarabt sous le maillot du Milan AC - Crédit : Rafieff

L’ancienne pépite marocaine Adel Taarabt vient de se faire virer du club de Benfica. Un épisode de plus dans sa longue descente aux enfers.

Un an après son arrivée au sein du club de Benfica, l’international marocain Adel Taarabt s’est fait virer du club lisboète, a annoncé le président de Benfica, Luis Filipe Vieira, à la chaîne portugaise TVI le 7 septembre dernier. La décision émanerait directement d’une interview vérité, donnée par le joueur au journal spécialisé France Football, où ce dernier expliquait son mal-être au sein du club portugais.

À 27 ans, et après des débuts plus que prometteurs, Adel Taarabt avait quitté le club anglais des Queens Park Rangers pour rejoindre le Portugal. N’ayant jamais réussi à s’imposer -il n’y a disputé aucun match officiel, se contentant de quelques apparitions avec l’équipe réserve-, ce dernier s’est lassé et confiait aux colonnes de France Football, en août, avoir « pété les plombs. » « Le président a organisé un rendez-vous entre le coach et moi. Je lui ai dit que je ne comprenais pas, que j’avais quand même joué au Milan, en Ligue des champions, en Angleterre pendant plus de six ans, je ne suis pas un gamin », a-t-il expliqué.

Luis Filipe Vieira, président de Benfica a réagi à cette sortie médiatique en affirmant, sans détour, que Taarabt « ne portera plus jamais le maillot de Benfica. » « Comment allons-nous résoudre cette situation ? Pas en résiliant son contrat. Nous aurons le moyen de le prêter. Je ne comprends pas grand-chose au football, mais j’ai Rui Costa à mes côtés. Nous avons vu et revu les matchs de Taarabt à l’AC Milan. Là-bas, c’était un bon joueur. Mais il est arrivé avec six kilos en trop. » Désormais, si le président du club campe sur ses positions, Adel Taarabt devra se montrer patient : les mercatos des grands championnats sont désormais clos et n’ouvriront qu’au premier janvier. À moins que le joueur n’opte pour un championnat plus modeste, dont les mercatos ne sont pas systématiquement fermés.

Cet épisode marque une étape de plus dans le passage à vide connu par le joueur depuis quelques années. L’ancienne pépite de l’AC Milan s’était déjà fait remarquer, lors de son passage en Angleterre, pour sa rivalité avec Joey Barton, l’un des capitaines emblématiques du club des Queen Park Rangers, connu pour être le « bad boy » du championnat anglais. Avec peu de buts au compteur ces dernières années, il s’était attiré les foudres du public anglais et avait perdu progressivement sa place dans la sélection marocaine.

En 2011, le joueur s’était fait remarquer en claquant la porte de la sélection, 48h avant un match décisif contre le rival algérien, lors des éliminatoires de la CAN 2012, après avoir appris qu’il n’était pas titulaire. « Lorsque j’ai appris que je ne faisais pas partie de l’équipe qui allait affronter l’Algérie, j’ai pris la décision de quitter le stage. Je n’ai prévenu personne et j’ai pris cette décision seul. Je suis parti pendant que les autres joueurs étaient en train de faire leur sieste. Je ne voulais pas que ça fasse du bruit ou des embrouilles au sein du groupe »confiait-il à l’époque à France Football. Taarabt avait dû par la suite présenter ses excuses officielles sur la chaîne Medi1TV.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer