A quelques heures d’une visite officielle en Espagne, qui débutera le 5 juin, Abdelilah Benkirane a accordé un entretien à l’agence de presse espagnole EFE. Une occasion pour lui de revenir sur la question de la politique migratoire qui est l’un des principaux liens entre les deux pays.
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Le chef du gouvernement s’est penché, durant son entretien, sur le rôle du Maroc dans la politique migratoire européenne. Le chef du PJD a affirmé que le royaume ne veut pas prendre le rôle « de gendarme (migratoire, ndlr) de l’Europe ». Il affirme néanmoins que le Maroc soutient « les mesures prises pour maitriser l’immigration clandestine vers l’Europe », reconnaissant cependant que ce type d’immigration « conduit parfois à des tragédies ».
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Pour Abdelilah Benkirane, le Maroc a une certaine expertise dans le domaine de la lutte contre l’immigration clandestine car « cela fait environ 10 ans que le Maroc a un dispositif permettant de limiter efficacement le nombre des personnes voulant traverser (les frontières, ndlr) ».
Durant son intervention, le chef du gouvernement a également fait savoir que le Maroc dépense annuellement 60 millions de dollars pour son dispositif de lutte contre l’immigration clandestine. Des dépenses auxquelles l’Union européenne n’a que rarement contribué selon Benkirane, qui a révélé que ce sujet ne serait pas discuté lors de sa rencontre avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy.
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