Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2015 sera discuté ce 16 octobre en Conseil de gouvernement. Il doit être finalisé pour être déposé au parlement le 20 octobre, au plus tard. Dans ce contexte, quelques informations ont déjà fuité. Le PLF prévoit un statu quo fiscal selon nos confrères de L’Economiste, qui annoncent que « des sources proches du dossier affirment que « ni augmentation ni nouvelles taxes » ne sont prévues ».

Aussi, le texte irait dans le sens des recommandations formulées par la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM) pour alléger les charges des entreprises, ce qui favoriserait l’emploi, selon le patronat. Par exemple, les TPE seraient exonérées de l’impôt sur le revenu (IR), de l’impôt sur les sociétés (IS) et des charges patronales durant les deux ans suivant leur création. Cet allègement fiscal concernerait cinq emplois maximum et les salaires inférieurs à 6 000 dirhams. Si la CGEM demandait cette mesure pour les salaires inférieurs à 3 000 dirhams, ils souhaitaient par contre qu’elle dure trois ans au lieu de deux.

Toujours d’après L’Economiste, « aucune coupe ni dans les budgets sociaux ni dans le budget d’investissement » ne serait prévue. D’ailleurs, le Fonds de développement industriel se doterait de trois milliards de dirhams. Pour le moment, toutes ces informations vont dans le sens d’une diminution des ressources et d’une augmentation des dépenses. Aussi, il semblerait que plusieurs ministères militent encore en ce moment pour bénéficier d’une augmentation de budget, à l’image de celui de la culture par exemple.

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