Après le PJD, c’est au tour de l’Istiqlal et de l’USFP de demander une commission nationale indépendante de supervision des élections communales. Lors d’une réunion conjointe, le dimanche 16 juin, les deux partis ont analysé et évalué le contexte dans lequel se dérouleront les prochaines échéances électorales ainsi que leur cadre juridique. « Il ne faut pas appréhender le système juridique électoral selon la logique des « lignes rouges » car toutes les lois organiques en rapport avec les prochaines élections doivent faire l’objet de consultation effectives et non de façade », peut-on lire dans un communiqué commun aux deux partis.
Le PI et l’USFP veulent revoir le mode de scrutin
Au sujet du découpage électoral, les deux formations expriment une certaine méfiance et demandent une « clarification ». Par ailleurs, les deux partis réclament « la création d’une commission nationale indépendante chargée de superviser les élections, laquelle devrait abriter au préalable un débat national au sujet de tout ce qui touche aux prochaines échéances ».
Le boycott des élections est envisageable
L’Istiqlal et l’USFP ont également fustigé l’exécutif, coupable selon eux de ne pas s’être coordonné avec l’opposition.
Le gouvernement avait le devoir politique et moral d’annoncer l’ouverture de consultations avec l’ensemble des partis politiques afin de ménager toutes les conditions à même d’inciter les citoyens à participer aux prochaines élections.
Et d’ajouter que « le gouvernement choisit d’agir en solo afin d’altérer la probité des élections ». Enfin, le PI et l’USFP menacent de soumettre l’option du boycott des élections à leurs instances de décision « si de nouveaux indices montrent que le pays va vers des élections dont les résultats sont maîtrisés ».
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