Le Parti socialiste unifié (PSU) vient de signer un nouvel appel pour rassembler les partis de gauche. Le point avec la secrétaire générale du parti.
En quoi cet appel diffère-t-il des précédents ?
Mieux vaut qu’il y ait des appels qu’il n’y en ait pas du tout. C’est toujours bon de rappeler que la gauche doit adopter une nouvelle stratégie, faire un bilan de sa participation ou non aux gouvernements qui se sont succédé. L’objectif est d’adopter un projet progressiste et égalitaire pour se démarquer des deux conservatismes qui nous font face, que ce soit le Makhzen ou le gouvernement pjdiste. En somme, la gauche doit faire une étude constructive qui englobe les 50 dernières années.
Seriez-vous prêts à intégrer dans cet appel des partis islamistes comme Al Badil Al Hadari ou Al Oumma…
Ce qui nous intéresse, c’est de renforcer d’abord l’alliance avec les autres partis de gauche, mais nous restons ouverts aux partis démocrates, c’est-à-dire ceux qui croient en un Etat séculier, qui respecte les libertés individuelles et collectives. Pour l’instant, nous n’envisageons pas d’alliance politique avec ces partis-là. Nous tenons tout d’abord à ce qu’ils clarifient leur position vis-à-vis d’un certain nombre de points, notamment l’égalité homme-femme.
Qu’attendez-vous du prochain congrès de l’USFP ?
Je n’ai pas de conseils à leur donner, mais j’espère simplement qu’ils feront une bonne lecture de la conjoncture actuelle. Je souhaite également qu’ils entament une plus grande ouverture vis-à-vis des jeunes Ittihadis et qu’ils aboutissent à un projet clair, qui montre sans ambiguïté si ce parti est prêt à adopter le projet d’une gauche unie.
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