Box-office. Aflam bladi

Le Centre cinématographique marocain (CCM) a livré les chiffres du 7ème art made in Morocco pour le premier semestre 2012. Passage en revue.

Le cinéma marocain a attiré plus de spectateurs que les productions étrangères, c’est la conclusion qu’on peut tirer du palmarès des salles obscures du royaume pour les 6 premiers mois de l’année. Et le grand gagnant est Road to Kaboul, de Brahim Chkiri. Affichant un casting de haut vol (Rabie Kati, Younès Bouab, Amine Ennaji, Saïd Bey…), ce long-métrage a attiré environ 140 000 personnes, visiblement séduites par les gags à répétitions, bien ficelés, et les quiproquos hilarants. Saïd Naciri est quant à lui toujours dans la place : le réalisateur cloue le bec à ses détracteurs, avec son film décrié par la critique, Un Marocain à Paris. La comédie arrive en deuxième place du box-office avec 84 000 spectateurs. Une jolie performance, car même son film Clandestin, très attendu, avait fait un moins bon temps de passage au premier semestre 2010, avec 70 000 entrées. La troisième position revient à l’Egyptien Ahmed Helmy : sa comédie X-Large a appâté quelque 30 000 personnes. Les films marocains Andalousie mon amour de Mohamed Nadif, Mains rudes de Mohamed Asli, L’Amante du Rif de Narjiss Nejjar et Agadir Bombay de Myriam Bakir se hissent aussi dans le top 10 des entrées de ce premier semestre, et tournent autour de  20 000 spectateurs. Ils devancent tranquillement des grosses productions américaines ou françaises comme La colère des titans ou La vérité si je mens III (environ 16 000 spectateurs chacun).

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