Le ministère de la Santé appelle les citoyens et les autorités à protéger les établissements étatiques de santé et tous les professionnels du milieu, pour offrir un climat sain, sécurisé et pour que les médecins, les employés puissent servir les patients, et assurer le fonctionnement normal des centres de santé ». Suite à une violente rixe entre des individus et le personnel de l’hôpital Mohammed V d’El Jadida, dans la soirée du 9 août, le département de Anas Doukkali tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué le ministère de la Santé fait part de son inquiétude quant aux conditions de sécurité dans les établissements sanitaires et appelle à leur renforcement.
Publiée sur Facebook le 9 août, une vidéo tournée par une personne présente lors de la confrontation montre un jeune homme s’en prenant au personnel. Sur cette diffusion de six minutes, coups de pied, insultes et destruction de matériel sont clairement filmés.
Les faits se sont produits alors que l’individu accompagnait une jeune fille, dénommée « F.K. », à l’hôpital Mohammed V d’El Jadida. Deux autres membres de la famille de la patiente étaient également présents, précise le communiqué. « Inconsciente, mais dans un état stable », indique le ministère, « elle a été admise en service de réanimation afin de poursuivre les examens ». Sans connaître les raisons de la gronde de « l’agresseur », ce dernier s’en prend à « un membre de l’équipe qui assure la veille de l’hôpital, à un agent de sécurité, à des médecins et à une femme de ménage. » Durant le déroulement de cette scène, la patiente ne semble pas être prise en charge.
Suite aux événements, le ministère de la Santé dénonce les dommages causés par cet homme, et les personnes qui l’accompagnaient, arguant que ce genre de comportement « crée un climat de terreur » pour « les blessés et les équipes de professionnels ». Et d’appeler « au renforcement de la police pour assurer la protection et la sécurité dans les hôpitaux », cela afin que la profession puisse « pratiquer dans de bonnes conditions sa noble mission ».
Fermement, le ministère assure qu’aucune « tolérance ne sera accordée à qui que ce soit qui ose humilier ou agresser les établissements sanitaires ».