Le pape François a un message pour le “peuple marocain”. Dans une vidéo diffusée ce 28 mars par Vatican News, à moins de 48 heures de sa visite au Maroc, le souverain pontife commence par saluer les Marocains en arabe : “Cher peuple du Maroc! Salam Aleikoum!”.
Le pape remercie ensuite le roi de l’avoir invité à se rendre au Maroc. « D’ici peu je me rendrai dans votre cher pays pour une visite de deux jours. Je remercie Dieu pour cette opportunité qu’il me donne. Je suis reconnaissant à Sa Majesté le roi Mohammed VI pour son aimable invitation et aux autorités marocaines pour leur collaboration attentionnée”, dit-il.
“Je viens sur les traces de mon saint prédécesseur Jean-Paul II comme un pèlerin de paix et de fraternité, dans un monde qui en a tellement besoin. Comme chrétiens et musulmans, nous croyons en Dieu créateur et miséricordieux, qui a créé les hommes et les a mis dans le monde pour qu’ils vivent en frères, en se respectant dans les diversités et en s’aidant dans les besoins. Il leur a confié la Terre, notre maison commune, pour en prendre soin avec responsabilité et la conserver pour les futures générations”, poursuit le pape.
Pendant son déplacement au Maroc, le pape François prévoit de rencontrer les membres de la communauté chrétienne présente au Maroc pour « encourager son chemin”. “Je rencontrerai aussi les migrants, qui représentent un appel à construire un monde plus juste et solidaire”, ajoute-t-il. Et de conclure: “Chers amis marocains, je vous remercie de tout cœur dès maintenant de votre accueil et surtout de vos prières, en assurant de mes prières pour vous et pour votre cher pays. À bientôt !”.
La visite du pape François est prévue les 30 et 31 mars. Elle intervient 34 ans après celle effectuée par le pape Jean-Paul II en août 1985 au Maroc, suite à une visite de Hassan II à Rome en 1980. Au programme: une cérémonie d’accueil conduite par le roi Mohammed VI au palais royal de Rabat, des rencontres avec des responsables du gouvernement marocain, des personnalités civiles et diplomatiques, et un discours qu’il doit prononcer sur l’esplanade de la mosquée Hassan de la capitale.