Cette année, ce sont près d’un million et demi de visiteurs qui seront attendus dans les 750 stands du forum de l’étudiant, à la recherche d’offres de formations qui correspondent le mieux à leurs aspirations. Statistiquement, les établissements privés du royaume accueilleront près de 12.000 nouveaux inscrits pour la prochaine rentrée universitaire. Entre celles qui proposent un diplôme accrédité, reconnu, en partenariat ou délocalisé, comment faire le bon choix ? Il convient tout d’abord de définir les trois types d’établissements supérieurs d’enseignement privé.
Le premier niveau est ce qu’on appelle les établissements autorisés. Ils étaient au nombre de 176 en 2017. Répartis sur tout le Maroc, ces établissements ont reçu l’autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur pour exercer.
Les établissements accrédités par l’Etat sont ceux ayant rempli des conditions spécifiques et garantissant un niveau de formation de qualité. Cette accréditation peut être donnée pour un établissement privé ou pour l’une de ses filières, et peut être retirée en cas de manquement de l’établissement au niveau d’exigence fixé par l’Etat.
Les établissements reconnus sont des établissements qui bénéficient d’un partenariat avec l’Etat et dont la formation est sanctionnée par un diplôme équivalent à un diplôme étatique. Cela signifie que les lauréats de ces établissements disposent des mêmes droits que ceux titulaires d’un diplôme d’Etat, et peuvent prétendre à l’intégration dans la fonction publique.
La liste actuelle des établissements reconnus ou en cours de reconnaissance par l’Etat est la suivante :
Ecole Supérieure d’Architecture de Casablanca (EAC), l’Université Internationale de Rabat (UIR), l’Université Mohammed VI (UMVI), l’Université Mohammed VI des Sciences de La Santé (UM6SS), l’Université Internationale Abulcasis des Sciences de la Santé (UIASS), l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès (UEMF), l’Ecole Centrale de Casablanca (ECC), l’Université Internationale de Casablanca (UIC), l’Université Internationale d’Agadir et son annexe à Laâyoune (Universiapolis), l’Université Privée de Marrakech (UPM), Mundiapolis, l’ESCA Ecole de Management et l’Université Privée de Fès (UPF).
Des formations à l’avant-garde du progrès
Les disciplines enseignées dans ces établissements sont d’une grande diversité, en plus d’être de qualité. A titre d’illustration, l’UIR propose des formations diplômantes allant des sciences politiques au droit, en passant par la médecine dentaire et l’architecture. L’établissement va jusqu’à proposer une formation unique au Maroc en ingénierie aérospatiale. De plus, l’UIR organise, sur toute l’année, des ateliers, des rencontres et des séminaires qui contribuent à mettre à jour les connaissances des étudiants dans les différentes disciplines. D’autres établissements privés marocains, disposant ou pas de la reconnaissance de l’Etat, ont noué des partenariats avec des universités étrangères et proposent des formations diplômantes de qualité, dans différentes disciplines allant du tourisme à la communication en passant par le commerce et les métiers de gestion. En voici quelques exemples : l’Ecole supérieure internationale de gestion (ESIG) propose une formation sanctionnée par un master d’Etat de l’université Jean Monnet Saint-Etienne en orientation finances, marketing ou gestion.
Dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie, Universiapolis propose, en plus de ses diplômes admis automatiquement en équivalence par l’Etat, une double diplomation avec les universités de Metz et de Montpellier. Tandis que l’Institut supérieur d’ingénierie et des affaires (ISGA) bénéficie d’un partenariat avec l’université de Lorraine depuis 1996. “Ce partenariat avec l’Université de Lorraine permet de délivrer des diplômes de Masters d’Etat Français à des étudiants qui suivent leur cursus à ISGA au Maroc”, peut-on lire sur le site officiel de l’établissement.
