Le Maroc, plus que jamais “un pays à potentiel” pour les PME/PMI françaises, selon “Les Échos”

Le Maroc est “plus que jamais un pays à potentiel” pour les petites ou moyennes entreprises (PME/PMI) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises, souligne le quotidien français d’information économique et financière “Les Échos”.

Par

Mohammed VI et Emmanuel Macron inaugurant la Ligne à grande vitesse à la gare de Tanger, en 2018. Crédit: CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP

En pleine accélération de ses grands projets d’infrastructure et de transition énergétique, le pays attire les entreprises étrangères, et notamment françaises”, note le journal, précisant qu’en plus des chantiers locaux, le Royaume se positionne comme “une porte d’entrée privilégiée vers l’Afrique”.

Parmi les grands projets, le média français cite le prolongement de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca, inaugurée en 2018, jusqu’à Marrakech et dont la fin du chantier est prévue en 2030, et l’autoroute reliant Tiznit à Dakhla, achevée en 2024.

Le journal français cite également “l’emblématique” port Tanger Med, à la sortie du détroit de Gibraltar, qui sera bientôt complété par deux nouvelles infrastructures portuaires : une à quelques kilomètres de Dakhla, sur la façade atlantique du Sahara marocain, et l’autre à Nador, tournée vers la Méditerranée.

Tous ces projets, combinés aux “ambitions fortes” du Royaume en matière de transition énergétique, attirent les entrepreneurs, y compris français, fait observer l’auteur de l’article.

Si le marché local est porteur, le pays est aussi considéré comme une porte d’entrée vers l’Afrique, notamment subsaharienne. Son positionnement géographique stratégique et son large réseau d’affaires sont vus par certaines PME et ETI comme des opportunités”, note la publication.

à lire aussi

Le média économique français relève que l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), établi en 2018 — soit près de vingt ans après la signature des accords de libre-échange entre le Maroc et l’Union européenne — profiterait également aux entreprises françaises.

Parallèlement, le Royaume est “une voie d’accès sur le plan financier”, écrit Les Échos, notant que la place financière de Casablanca, capitale économique, “rayonne à l’international”, de même que les banques marocaines, dont plusieurs sont implantées dans de nombreux pays africains.

En parallèle, ajoute la même source, l’enseignement supérieur marocain “monte en puissance”, rappelant qu’en 2024, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), qui a une antenne en France, a intégré le Top 500 des universités du classement de Times Higher Education.

(avec MAP)