Cette croissance, tirée par la demande intérieure, a été réalisée dans un contexte de maîtrise de l’inflation et d’aggravation du besoin de financement de l’économie nationale, fait remarquer le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale au troisième trimestre 2024.
Les activités non agricoles ont affiché une hausse en volume de 5,1%, tandis que celles du secteur agricole ont enregistré une baisse de 5,2%, précise le HCP.
Au détail, la valeur ajoutée du secteur secondaire en volume, corrigée des variations saisonnières (cvs), a réalisé une augmentation de 7,6% au troisième trimestre 2024 au lieu de 1,1% durant la même période en 2023.
Ceci a été le résultat de la hausse des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction de 15,9% au lieu d’une baisse de 3,3%, des industries manufacturières de 7,5% au lieu de 1,8%, du bâtiment et travaux publics de 6,9% au lieu de 0,9% et de l’électricité, gaz, eau, assainissement et déchets de 3,4% au lieu de 1,5%.
De son côté, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché une hausse de son taux d’accroissement, passant de 3,6% le même trimestre de l’année précédente à 3,8%.
Elle a été marquée par l’amélioration des activités du transport et entreposage de 4% au lieu de 3,1%, des services rendus par l’administration publique générale et la Sécurité sociale de 3,7% au lieu de 1,5%, du commerce et réparation de véhicules de 3,2% au lieu de 1,9% et du ralentissement des activités de l’hébergement et restauration à 11,2% au lieu de 12,5%, de la recherche et développement et services rendus aux entreprises à 4,8% au lieu de 5,4%, des services financiers et assurances à 3,1% au lieu de 4,1%, des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale à 2,5% au lieu de 3,2%, des services immobiliers à 1,8% au lieu de 3% et de l’information et communication à 0,3% au lieu de 2,5%.
De ce fait, la valeur ajoutée du secteur non agricole a connu une augmentation de 5,1% durant le troisième trimestre 2024 au lieu de 3,1% une année auparavant.
En revanche, la valeur ajoutée du secteur primaire a enregistré une baisse de 4,1% au lieu d’une hausse de 3,8% le même trimestre de l’année précédente. Ceci s’explique par la baisse de l’activité de l’agriculture de 5,2% au lieu d’une hausse de 0,9% et par la hausse de celle de la pêche de 12% au lieu de 71,6%.
Dans ce contexte, et compte tenu de l’accroissement du volume des impôts sur les produits nets des subventions de 8% au lieu de 4,2%, le Produit intérieur brut a affiché une croissance de 4,3% au lieu de 3% durant le troisième trimestre de l’année 2023.
Aux prix courants, le PIB a connu une hausse de 6% au lieu de 10,2% au troisième trimestre 2023, dégageant ainsi un ralentissement du niveau général des prix à 1,7% au lieu de 7,2% le même trimestre de l’année précédente.
(avec MAP)