Coordination syndicale de la santé : “Nous sommes condamnés à lutter avec ce gouvernement”

La coordination syndicale nationale du secteur de la santé a décidé de reprendre son programme de lutte au début de l’année prochaine, après ce qu’elle a décrit comme “un silence terrifiant et un non-respect des engagements, ainsi que des retards dans la mise en œuvre de l’accord du 23 juillet 2024”.

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Manifestation d'étudiants en médecine à Rabat, le 5 octobre 2024. Crédit: Rachid Tniouni/TelQuel

La coordination a noté dans un communiqué que “près d’un mois et demi après la réunion d’urgence du 10 novembre 2024 entre la coordination syndicale nationale du secteur de la santé et le ministre de la Santé et de la Protection sociale, où il a été convenu d’accélérer le processus de mise en œuvre de toutes les dispositions de l’accord du 23 juillet 2024 avec le gouvernement, ainsi que de parvenir à un accord sur les textes réglementaires des nouvelles lois relatives au système de santé, y compris les textes relatifs au personnel de santé, après environ un mois et demi de cette réunion, nous avons à nouveau constaté l’absence de toute communication et le non-respect de ce qui avait été convenu”.

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Nous avons écrit au ministre à plusieurs reprises par l’intermédiaire de ses assistants, afin de tenir une réunion urgente pour mettre en œuvre ce qui avait été convenu, et nous avons même proposé en tant que coordination un atelier de travail de quelques jours pour conclure définitivement l’accord et les textes d’application, mais malheureusement, malgré nos nombreuses correspondances et communications, nous ne comprenons plus le silence du ministre et de ses assistants, ni l’absence de toute réaction de leur part, ce que nous trouvons indigeste et inacceptable en tant que coordination syndicale”, poursuit le communiqué.

La coordination a souligné qu’elle “a décidé de reprendre son programme de lutte, car, dans ce cher pays avec ce gouvernement, nous sommes condamnés à lutter pour parvenir à un accord, puis à lutter à nouveau pour imposer la mise en œuvre de cet accord, et cela avec le début de la nouvelle année par des grèves et des manifestations de protestation locales, régionales, provinciales et centrales, ainsi que d’autres formes de lutte sans précédent”.