Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public annonce une série de grèves nationales prévues pour les 24, 25 et 26 décembre, qui épargneront uniquement les services d’urgence et de réanimation. Une marche nationale est également prévue à Rabat le 29 décembre.
Le conflit entre les médecins et le gouvernement est alimenté par un projet de statut qui, selon le syndicat, porterait atteinte aux droits fondamentaux en augmentant les pouvoirs des directeurs d’établissement au détriment des praticiens. En particulier, ce statut empêcherait l’avancement au grade supérieur selon les modalités traditionnelles et imposerait une limitation définie comme arbitraire.
Le syndicat critique vivement l’absence de dialogue constructif avec le ministère de la Santé, notant un manque de garanties pour le maintien des conditions de travail et des avantages acquis. Ils dénoncent également le manque de réponse gouvernementale aux demandes de révision des salaires et des conditions de travail, malgré des accords préalablement signés.
Face à ces défis, les médecins ont adopté des mesures de lutte incluant l’arrêt de la délivrance de certificats médicaux non urgents et le boycott des tâches administratives. Ces actions s’inscrivent dans une “Semaine de la colère” visant à mettre en lumière leur mécontentement et à pousser le gouvernement à revenir sur ses décisions.