Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une approche participative initiée par le secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur, pour élargir les débats aux acteurs économiques locaux. L’objectif est de présenter des propositions tangibles à même de contribuer à l’élaboration d’une feuille de route pour le commerce extérieur au titre de la période 2025-2026.
À cette occasion, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hjira, a mis en avant les atouts en termes d’exportation en Afrique non encore exploités par le Maroc, estimés à 120 milliards de dirhams, notant que son département a identifié 60 projets d’investissement dans le continent visant à renforcer la compétitivité des entreprises marocaines exportant à ce marché.
Dans ce sens, il a passé en revue les énormes potentiels dont regorge la région de Rabat-Salé-Kénitra, qui dispose d’un tissu industriel intégré lui permettant de développer une industrie compétitive et de dynamiser ses exportations au niveau régional.
Le secrétaire d’État a précisé que la région est dotée de 22 zones industrielles, dont 4 zones d’accélération industrielle s’étalant sur une superficie de plus de 1050 hectares, à savoir Atlantic Free Zone, Technopolis, la Zone industrielle de Ain Johra, et la Zone industrielle de Bouknadel.
La région dispose aussi d’un réseau intégré d’infrastructures qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour renforcer la capacité d’exportation, a-t-il ajouté.
Le responsable gouvernemental a indiqué que la région de Rabat-Salé-Kénitra se classe comme la troisième région exportatrice du Royaume, après les régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima, avec un chiffre d’affaires des exportations industrielles avoisinant les 44,7 milliards de dirhams.
À cet égard, il a noté que cette région est la deuxième en termes de zones logistiques et industrielles et de création d’entreprises au Maroc (avec 54.000 entreprises).
Pour sa part, le Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, a souligné que le Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI, a accompli des avancées majeures sur le plan économique ces dernières années.
Yacoubi a ajouté que cette rencontre a été l’occasion pour l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels de présenter leurs propositions, afin de contribuer à l’élaboration de la feuille de route du commerce extérieur, ainsi qu’à la mise en œuvre des politiques sectorielles au niveau régional.
Le président du Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, a quant à lui souligné que la région aspire à mettre en œuvre de manière optimale l’approche participative de la régionalisation avancée, à travers la mise en avant des expériences pionnières dans le domaine, expliquant que cela permettra à la région de se positionner comme un pôle clé pour l’investissement, la logistique et le commerce international.
Il a précisé que la région de Rabat-Salé-Kénitra est désormais une zone “très attractive” grâce à ses atouts, notamment sa façade maritime qui représente le principal vecteur des flux démographiques, économiques, administratifs et culturels du Royaume.
Les rencontres régionales de concertation autour de l’élaboration d’une feuille de route pour le commerce extérieur 2025-2026 constituent une occasion de mettre en valeur les potentialités de chaque région du Royaume, en vue de définir une feuille de route visant à assurer un développement durable et équilibré du secteur du commerce extérieur.
(avec MAP)