Selon le communiqué de l’ODT, « les modifications acceptées concernent l’exonération totale des pensions et des revenus d’âge payés dans le cadre des régimes de retraite de base de l’impôt sur le revenu, en modifiant l’article 57 du Code général des impôts ». Cette mesure sera appliquée en deux étapes : une exonération partielle de 50 % à partir de janvier 2025, avant d’atteindre une exonération totale de 100 % en janvier 2026.
L’ODT souligne que cette avancée « reflète une réponse partielle à une demande de longue date » et constitue « une étape positive vers l’amélioration des conditions de vie des retraités dans le royaume ».
Bien que l’organisation exprime sa satisfaction face à cette décision, elle appelle à une action gouvernementale plus ambitieuse. « Cet effort ne suffit pas pour réaliser pleinement la justice sociale », précise le communiqué. L’ODT insiste sur la nécessité d’une « vision globale garantissant une vie décente pour cette catégorie sociale ».
L’organisation demande ainsi des augmentations pérennes des pensions, alignées sur la hausse du coût de la vie, et plaide pour « l’équivalence entre le salaire minimum des pensions et le salaire minimum », contribuant à une réelle amélioration des conditions des retraités.
L’ODT met également en lumière la contribution importante des retraités au développement du pays. « Ces citoyens ont été une partie intégrante de la construction des fondations économiques et sociales de l’État », souligne le communiqué.
Au-delà de cette mesure fiscale, l’ODT plaide pour une politique nationale inclusive. Le communiqué insiste sur l’importance de mettre en œuvre des « mesures supplémentaires garantissant une augmentation durable des pensions », et de renforcer les acquis obtenus grâce au dialogue social.