Selon Alyaoum24, cette décision fait suite à une légère amélioration des niveaux de remplissage des barrages, offrant une marge de manœuvre pour ajuster les restrictions en fonction des besoins et des réalités hydriques de chaque territoire.
Dans une réponse adressée à la parlementaire Aziza Boujridah, membre du groupe Haraki, Laftit a expliqué que le ministère de l’Intérieur a mis en place diverses stratégies pour lutter contre le stress hydrique. Parmi ces mesures figurent la réduction des jours d’activité des secteurs consommateurs d’eau, l’interdiction de certaines pratiques et la recherche d’alternatives à l’utilisation de l’eau potable.
La décision de limiter l’ouverture des hammams à trois jours par semaine dans les régions les plus touchées a été prise pour réduire la pression sur les ressources en eau. Cette mesure vise également à encourager une gestion responsable et rationnelle de cette ressource essentielle.
Le ministre a souligné l’importance de la sensibilisation des citoyens, estimant que la réussite de ces efforts repose sur leur adhésion et leur engagement à respecter les décisions publiques. « Les actions des autorités ne peuvent produire les effets escomptés sans une participation active et positive de la population », a-t-il insisté.