Agriculture : un appui de 2,1 millions d'euros de l'AFD au Crédit Agricole du Maroc

Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) et l'Agence française de développement (AFD) ont lancé un nouveau programme d'assistance technique de 2,1 millions d'euros le 29 novembre, renforçant leur partenariat au service de l'agriculture durable.

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Convention CA et AFD

Comme le précise le communiqué, cet événement s’est déroulé en présence de Mohammed Fikrat, président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, et de Quiterie Pincent, directrice de la représentation de l’AFD à Rabat.

Le programme se concentre sur deux axes principaux, selon le communiqué : l’utilisation rationnelle de l’eau d’irrigation et l’amélioration de la gestion des risques climatiques, sociaux et environnementaux. Il vise également à promouvoir des projets innovants dans le cadre du programme Istidama du CAM, qui inclut des initiatives autour des économies d’énergie, des énergies renouvelables, de l’agriculture biologique et de la valorisation des déchets.

Mohammed Fikrat a souligné l’importance de ce partenariat : « Dans un contexte de changements climatiques, ce partenariat renforcé permettra au Groupe CAM de poursuivre son engagement au service de la résilience de l’agriculture marocaine en accompagnant les opérateurs économiques dans leur transition écologique ».

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De son côté, Quiterie Pincent a déclaré : « Avec ce nouveau programme d’appui, qui mobilise pour partie des ressources provenant du Fonds Vert pour le Climat, nous approfondissons un partenariat qui va de l’avant depuis plus de 10 ans, au service de l’adaptation de l’agriculture marocaine au changement climatique ».

Cette collaboration s’inscrit dans la continuité des conventions de crédit signées en avril 2024 au Salon international de l’agriculture du Maroc, pour un montant total de 70 millions d’euros. « Avec ce nouvel appui, l’AFD renforce le partenariat mené depuis plus de 10 ans avec le CAM, pour accompagner les transitions écologique et climatique dans le secteur agricole », rappelle la même source.