Le représentant légal de Naciri, l’avocat Mohamed Houss, a argué que la police judiciaire avait procédé à des écoutes sans l’autorisation préalable du procureur général, dont l’accord ne peut être donné qu’avec l’approbation du président de la Cour d’appel.
Il a également souligné que l’accès aux comptes bancaires de Naciri s’était fait sans consentement, remettant en cause la validité de ces actions au regard de l’article 108 du Code de procédure pénale, qui protège la vie privée et l’inviolabilité du domicile.
En outre, l’avocat a dénoncé les violations des normes internationales sur la vie privée, rappelant que toute dérogation doit se baser sur une législation claire et transparente.
Il a critiqué la divulgation des détails de l’enquête aux médias, ainsi que l’utilisation de la technologie Zoom pour interroger des témoins, pratiques qu’il juge contraires à la loi.