La première phase du projet concerne le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, où les appels d’offres seront lancés pour la construction du pipeline. Une société privée sera désignée pour gérer les opérations du projet, incluant la construction, l’exploitation et la maintenance. Le pipeline, s’étendant sur plus de 5600 kilomètres, devrait toucher 16 pays principalement situés le long de la côte atlantique africaine.
Le coût total estimé pour ce mégaprojet est de 25 milliards de dollars. Avec une capacité maximale prévue de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an, le pipeline envisage également d’exporter une partie significative de cette production vers l’Europe. Les études économiques et les traçages du parcours ont été réalisés, affirmant la faisabilité et la rentabilité du projet.
Asharq Business rapporte aussi que le projet pourrait à terme inclure un pipeline pour le transport de l’hydrogène vert, en plus du gaz naturel, en vue de répondre aux besoins futurs en énergies renouvelables.
L’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), responsable de la mise en œuvre du projet, prévoit d’établir une autorité de gestion du projet l’année prochaine. Cette autorité supervisera les approbations finales des accords entre les pays participants, marquant ainsi l’étape finale avant le commencement des travaux sur le terrain prévu pour l’année suivante.