La fixation de cette échéance intervient alors que les groupes parlementaires étaient principalement mobilisés sur l’examen du projet de loi de finances, désormais transféré à la Chambre des conseillers.
Selon Alyaoum24, citant une source parlementaire, certains groupes pourraient demander une prolongation pour soumettre leurs amendements, invoquant leur engagement sur les travaux budgétaires ces dernières semaines. Cette contrainte de calendrier pourrait freiner l’avancée des discussions autour de ce texte déjà controversé.
Depuis son introduction par Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le projet de loi sur le droit de grève est vivement critiqué par les syndicats.
Ces derniers estiment que le texte, dans sa forme actuelle, restreint ce droit constitutionnel et pourrait affaiblir les capacités d’action des travailleurs face à leurs employeurs. Le gouvernement, pour sa part, affirme être ouvert à l’intégration d’amendements afin d’atteindre un consensus sur cette réforme.
Les centrales syndicales ont exprimé leurs inquiétudes à plusieurs reprises, dénonçant des dispositions jugées trop restrictives. Parmi les points contestés figurent les procédures préalables au déclenchement d’une grève, les délais obligatoires de préavis, ainsi que les sanctions prévues en cas de non-respect de ces conditions.
Ces syndicats redoutent également une tentative de “domestication” de ce droit fondamental, qu’ils considèrent comme un levier essentiel dans la défense des droits sociaux.