Ces allégations coïncident avec les actions du nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azeddine El Midaoui, qui a mis fin à un contrat annuel de 620.000 dirhams avec un hôtel de luxe à Rabat pour des repas non justifiés.
El Ghalloussi a souligné que l’argent public était utilisé pour des services personnels sous couvert de relations officielles, appelant à une vigilance accrue et à la responsabilité. Il a également révélé des pertes importantes de matériel au ministère, incluant des téléphones et des cartes de carburant, exhortant la Cour des comptes à intervenir.
En réponse, Abdellatif Miraoui, précédent ministre de l’Enseignement supérieur, a fermement nié ces accusations dans un communiqué relayé par Alyaoum24. Il a déclaré que ces allégations étaient sans fondement et déformées par les réseaux sociaux. Miraoui a critiqué la culture de la diffamation qui, selon lui, éclipse les véritables enjeux de l’enseignement supérieur, tels que l’amélioration des universités et la réalisation des objectifs de développement du Maroc.
Affirmant son droit de prendre des mesures légales pour protéger sa réputation contre de telles attaques infondées. Miraoui a appelé à concentrer les efforts sur des débats constructifs et l’avancement des projets stratégiques comme le Pacte ESRI 2030 pour un nouveau modèle de l’université marocaine, plutôt que de se laisser distraire par des controverses stériles.