Certains médicaments au Maroc sont quatre fois plus chers que dans le reste du monde, selon Lekjaa

Le ministre délégué chargé du Budget Faouzi Lekjaa a évoqué, ce mardi 12 novembre, les défis liés à la tarification des médicaments au Maroc. Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, il a abordé la nécessité d'aligner les prix locaux sur les standards internationaux pour éviter la dépendance à l'importation des médicaments produits nationalement.

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Le ministre délégué chargé du Budget, et président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Hespress, Lekjaa a insisté sur la double finalité de la nouvelle politique tarifaire : empêcher une monopolisation du marché qui pourrait gonfler les prix au-delà des attentes des consommateurs, et protéger l’industrie pharmaceutique locale en favorisant les médicaments qui requièrent peu d’investissements pour leur production locale.

Il a déclaré que les produits non manufacturés localement devraient être importés pour garantir une compétitivité des prix.

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Le ministre a répondu aux préoccupations du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement, qui proposait d’imposer 40% de droits de douane sur les médicaments importés ayant des équivalents produits localement en quantité suffisante.

Il a mentionné que « le problème aujourd’hui est que nous avons un ensemble de médicaments dont les prix sont environ quatre fois plus élevés que dans de nombreuses régions du monde, car sous couvert de production nationale, une partie de l’activité est exercée dans le cadre de l’importation ».