Joe Biden : “On ne peut pas aimer son pays que lorsqu’on gagne”

Le président américain Joe Biden a pris la parole à la Maison Blanche ce jeudi, pour reconnaître la défaite de son parti aux élections, et assurer les électeurs qu’une transition pacifique et ordonnée se déroulerait jusqu’au 20 janvier prochain.

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Illustration, Joe Biden lors d'une allocution à la Maison Blanche, le 3 février 2022. Crédit: Saul Loeb / AFP

Joe Biden s’est exprimé devant les caméras, à la Maison Blanche, ce jeudi 7 novembre. Calmement, le 46e président de l’histoire des États-Unis a reconnu la défaite de son parti, et de sa vice-présidente.

Nous sommes dans une démocratie, où la volonté du peuple est toujours souveraine”, a-t-il déclaré. Le démocrate a affirmé avoir discuté avec Donald Trump pour le féliciter de sa victoire. “Je lui ai assuré que mon entière administration travaillera avec ses équipes au service d’une transition pacifique et ordonnée. C’est ce que mérite le peuple américain”, a-t-il relaté.

Comme un symbole, pour s’opposer à son prédécesseur — et successeur —, Joe Biden s’est employé à n’émettre aucun doute sur le résultat du vote, et qualifie le système électoral de “juste, honnête et transparent”.

Pour certains Américains, ce jour est victorieux. Pour d’autres, c’est une défaite. Mais les campagnes sont des compétitions entre deux visions concurrentes. Le pays choisit l’une, ou l’autre. Nous acceptons son choix. On ne peut pas aimer son pays que lorsqu’on gagne”, a philosophé Joe Biden.

Le 46e président des États-Unis estime qu’aujourd’hui, des voisins se voient comme des adversaires. Il les appelle à nouveau à se considérer comme des compatriotes, et à “baisser la température”.

Mais baisser la température ne signifie pas baisser les bras. “Il nous reste 64 jours pour gouverner, faisons en sorte que chaque jour compte”, a-t-il déclaré. “Nous laissons derrière nous l’économie la plus forte au monde”, s’est-il par ailleurs félicité.

Il a également tenu à féliciter sa vice-présidente Kamala Harris, “qui a mené une campagne inspirante, dont elle devrait être fière”, a-t-il souligné. Mot de la fin, mot d’espoir et d’encouragement pour son parti, “les revers sont inévitables, mais abandonner est impardonnable”, a-t-il insisté.

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