Selon le communiqué, la coordination “affirme la mise en œuvre de son programme de lutte lors d’une conférence de presse le 7 novembre et pendant la grève nationale des 7 et 8 novembre 2024”.
Le communiqué précise que la coordination “refuse les rencontres formelles qui ne mènent pas à la résolution des problèmes soulevés ni à la satisfaction des demandes des travailleurs”. Ainsi, malgré l’invitation du ministère à une réunion le 5 novembre, la coordination a informé qu’elle n’y assisterait pas, jugeant qu’elle ne mènerait pas à la résolution des problèmes urgents.
Selon le communiqué, la coordination “rejette les formulations reçues du ministère concernant les modifications proposées dans le projet de Loi de finances” et “insiste sur la suppression des paragraphes 3 et 9 de l’article 23 relatifs aux postes budgétaires”. Le communiqué ajoute que la coordination “exige le maintien de la centralité des postes budgétaires et des salaires en tant que fonctionnaires publics”.
Après avoir contacté à plusieurs reprises le ministère pour tenter de résoudre ces différends, la coordination affirme qu’elle n’a pas obtenu de réponses satisfaisantes. Elle appelle donc “tous les professionnels de la santé à continuer la mobilisation et à s’engager activement dans les actions de lutte actuelles et futures pour défendre (leurs) demandes légitimes et justes”.