Selon Al3omk, il a spécifiquement pointé du doigt des bénéficiaires inappropriés, y compris des propriétaires immobiliers et des personnes ayant divorcé pour se qualifier pour l’aide, recevant chacun 500 dirhams.
Laftit a souligné que ces abus génèrent une perception négative des aides sociales, citant les réactions de ceux qui, ayant perdu leurs allocations ou n’y ayant jamais eu droit, expriment leur frustration en ligne. Le ministre a également fait référence aux ajustements apportés au système d’aide, mentionnant la transition de 11 millions de bénéficiaires du régime RAMED vers “Amal Solidarité”. Après un audit des dossiers, seuls les bénéficiaires légitimes ont été maintenus, les autres ayant été redirigés vers le programme “Amal Complet”.
Pour garantir la justesse des bénéfices, le Registre social unifié prend en compte les dépenses plutôt que les revenus comme critères d’éligibilité. Laftit a exprimé sa préoccupation concernant les déclarations trompeuses faites par certains lors de leur inscription, comme nier posséder des équipements basiques tout en vivant en milieu urbain.
En conclusion, Laftit a réaffirmé l’engagement du ministère à corriger les failles du système d’aide sociale, en évitant de priver les vrais nécessiteux tout en éliminant les bénéficiaires non méritants, un équilibre délicat renforcé par les expériences durant la pandémie de Covid-19.