Ouahbi a souligné le rôle du gouvernement et du Parlement en tant qu’organes décisionnels, réduisant les avocats à une voix consultative dans le cadre constitutionnel actuel. “Que demandez-vous au ministre ? De se prosterner à plat ventre ? Le dialogue reste ouvert, mais je ne me soumettrai pas”, a-t-il dit, refusant de compromettre sa fonction en agissant comme un avocat plutôt qu’un ministre.
En réponse aux critiques sur son approche du dialogue, Ouahbi a rappelé qu’il avait toujours été accessible, réfutant toute accusation de refus de dialogue avec les représentants des avocats. Il a également mis en évidence la différence entre dialoguer et servir les intérêts particuliers, questionnant la légitimité de certains à imposer leurs conditions sur les institutions de l’État.
Face aux attaques personnelles subies, notamment lors de manifestations à Casablanca, Ouahbi a défendu la nécessité d’une conduite éthique de la part des avocats, soulignant que les dérapages verbaux ne sauraient être tolérés par les doyens de leur profession. Il a affirmé son désir de renforcer la profession d’avocat tout en respectant la loi, et a invité à une réflexion sur le rôle et l’image de l’avocat dans la société.