A l’origine de cette colère, le projet de réforme du système de santé qui, selon le communiqué, ne tient pas ses promesses. “La valorisation des ressources humaines n’est qu’un slogan pour la consommation”, dénonce le syndicat, qui pointe du doigt plusieurs griefs majeurs.
Le point de friction principal concerne le projet de Loi de finances 2025. “Le projet prévoit la suppression des postes budgétaires du personnel de santé et le transfert de leurs salaires aux groupements sanitaires plutôt qu’au budget général”, précise le document, qualifiant ces dispositions de “catastrophiques”.
Le syndicat s’insurge également contre “la privation des médecins de l’augmentation salariale, contrairement à tous les autres fonctionnaires du secteur public”. Par ailleurs, ajoute le communiqué, les promesses concernant “les deux échelons hors cadre”, une revendication qui remonte à 2011, n’ont toujours pas été honorées.
Face à cette situation, le SIMSP a décidé d’élargir son mouvement de protestation. Outre la grève administrative qui épargnera les urgences et la réanimation, les médecins boycotteront toutes les activités. Le syndicat appelle le gouvernement à “respecter ses engagements” et exige l’ouverture d’un dialogue urgent pour répondre à ses revendications. Selon le communiqué, deux demandes de dialogue sont restées sans réponse, ce que le bureau national considère comme “un dangereux recul”.