Selon la lettre, ces dispositions “sont contraires au contenu de l’accord du secteur de la santé signé entre le gouvernement et la coordination syndicale le 23 juillet 2024”, particulièrement sur deux points cruciaux : “la centralisation des salaires avec des postes budgétaires permanents et le maintien du statut de fonctionnaire public”.
Face à cette situation préoccupante, les syndicats multiplient les tentatives de dialogue. La lettre précise que deux correspondances ont déjà été envoyées au ministre, respectivement les 20 et 25 octobre 2024, sollicitant une réunion urgente, mais sont restées sans suite satisfaisante.
L’urgence de la situation est particulièrement mise en avant dans le courrier : “Vous savez la rapidité avec laquelle le projet de loi de finances est examiné, ainsi que les délais impartis pour les modifications et l’approbation. Cela ne nous laisse pas suffisamment de temps pour attendre.”
La tension monte d’autant plus que, comme le souligne la coordination syndicale, “les travailleurs de la santé surveillent de près ce qui a été fait après le changement gouvernemental”, observant que d’autres secteurs de la fonction publique voient leurs revendications prises en compte, ce qui “renforce le désespoir des travailleurs qui attendent la mise en œuvre de l’accord du 23 juillet 2024”.
Face à cette impasse, les syndicats demandent une réunion d’urgence “soit demain vendredi, soit samedi au plus tard” avec le ministre et les représentants du ministère des Finances. La lettre se conclut sur une mise en garde à peine voilée, évoquant la possibilité de “programmer un nouveau plan d’action” si leurs demandes restaient lettre morte.