Selon lui, l’allocation de 500 dirhams par tête de mouton importée, bien que conçue pour pallier une pénurie en fournissant 600.000 têtes de moutons et préserver le cheptel national, n’a pas réussi à modérer la hausse des prix du marché, objectif initial de cette mesure.
En réponse aux critiques formulées par des députés de l’opposition, qui soupçonnaient une distribution inégale des avantages, Lekjaa a clarifié que ces subventions n’étaient pas destinées à favoriser des individus spécifiques. Il a encouragé une réflexion plus approfondie sur l’optimisation et l’efficacité des subventions plutôt que de se concentrer uniquement sur la répartition et le jugement des résultats actuels.
Lekjaa a également souligné l’engagement financier significatif du gouvernement dans le secteur agricole, avec un total de 20 milliards de dirhams alloués cette année, incluant 4 milliards pour le soutien des chaînes de production agricole, l’approvisionnement en engrais et en semences.
Il a reconnu que, malgré les volumes importants de subventions, leur distribution n’a pas été parfaitement équitable sur tout le territoire, mais a insisté sur le fait que sans ces aides, le secteur agricole aurait subi de lourdes conséquences, notamment l’abandon de l’activité agricole par de nombreux agriculteurs, ce qui aurait réduit l’offre de produits agricoles sur le marché.