Selon Alyaoum24, cette démarche est vue comme un manquement grave au principe du dialogue social, d’autant plus que la discussion de ce texte est prévue à la Chambre des représentants dès le 31 octobre.
L’Union souligne que ce projet, essentiel car il définit les modalités d’exercice du droit de grève, a été avancé sans les consultations nécessaires, ignorant ainsi les engagements du gouvernement envers le dialogue social.
De plus, cette initiative contrevient aux directives royales favorisant la consultation et le dialogue dans les processus décisionnels, et néglige les recommandations des entités nationales dédiées aux droits humains.
Face à cette situation, le syndicat appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager des négociations pour établir un consensus autour de la loi sur la grève, garantissant ainsi la protection des droits des travailleurs.